1°) Le Bac
Nous avons donc, en premier lieu choisi un
bac tropiquarium 55 de 40l (comme son nom l’indique), équipé d’une pompe, d’un
filtre trio 2000, d’un néon et d’un radiateur. Cette taille d’aquarium nous
a parut, tout d’abord, bien grande par rapport à notre petit appartement, mais
nous envisageons aujourd’hui de faire l’acquisition d’un 100 litres. Le 1er
bac est toutefois bien pratique pour les premières expériences et pourra, ensuite,
se transformer en bac d’isolement ou de reproduction. Il existe quelques règles
à appliquer pour choisir l’emplacement de votre aquarium. Ainsi, évitez de placer
le bac à proximité de radiateurs et de fenêtres. De même, prévoir un adaptateur
multiprise (au moins trois entrées : filtre, lumière, chauffage) peut s’avérer
utile. Même si le bac est acheté "pré- équipé", acheter en plus du bac un programmateur
pour la lumière et un thermomètre. De plus attention au bac tout en un, en effet
il faut vérifier que la pompe, le chauffage et la lumière sont chacun sur des
prises indépendantes. Ce n’était pas le cas sur notre bac nous avons donc du
bricoler pour séparer l’alimentation de la lumière des autres composants afin
d’installer lez programmateur (Non bricoleurs s’abstenir…).
2°) le Fond
Votre « écosystème
» doit être crée au minimum, 3 semaines avant l’introduction de vos poissons
favoris. Aussi, la deuxième étape consiste en l’achat du gravier. Nous avons
choisi un gravier blanc avec du quartz noir, très lumineux (en tout cas, au
début). Le rincer donc plusieurs fois à l’eau afin d’enlever toutes les saletés
et obtenir une eau claire dans l’aquarium (ça prend un peu 3 heures !!!). Sous
les conseils des vendeuses en animalerie, et puisque nous souhaitions installer
de vraies plantes, nous avons acheté du substrat de type « floractiv’ » et une
autre sorte de gravier beaucoup plus gros afin de drainer et fixer les racines
des plantes. Nous avons ensuite mis une couche de notre gravier blanc et noir.
Cependant, la plupart des plantes d'aquarium actuelles ne nécessitent plus de
substrat spécial autre que le gravier. La première installation consiste donc
à mettre au fond de l’aquarium ses différentes couches en faisant attention
de ne pas rayer les parois. Inutile de créer des reliefs : les poissons se chargeront
très vite de les aplanir.
3) Remplir le bac d’eau.
Afin d’éviter les remous et une eau trouble,
faire précautionneusement couler l’eau le long des parois. Notre technique :
mettre des feuilles transparentes (style retro-projecteur, protége doc…), les
poser à plat sur le gravier et faire couler doucement l’eau dessus. Mettre ensuite
un agent chélatant de métaux (type aquasafe ou stresscoat) afin de traiter l’eau
du robinet.
4) Brancher la pompe et le filtre.
Laisser reposer à température ambiante quelques
jours, jusqu'à ce que l'eau soit parfaitement claire. Brancher alors le thermostat,
et régler la température à 26°C, température convenant à la plupart des poissons
d'eau douce chaude.

5) Ensemencer le filtre de bactéries
nitrifiantes (en vente en solution ou sous forme de granulés ).
En effet, les nitrates et surtout les nitrites
sont extrêmement toxiques ; ces bactéries se chargeront de les dégrader. Afin
de contrôler la qualité de l'eau, acheter un testeur du taux de nitrate et de
nitrite. Certains tests permettent également de mesurer la dureté de l’eau et
le pH. Il existe des tests en bâtonnet, regroupant tous les autres, très pratiques
et moins laborieux.
6) Installer les plantes et le décor.
Nous avons installé les plantes, 1 semaine
avant les poissons, afin de ne pas troubler l’aquarium. Penser à emmener un
échantillon d’eau au magasin le jour de l’achat des plantes .Laver les plantes
choisies avant de les mettre, éventuellement les laisser tremper dans une bassine
remplie d’eau pendant une nuit. Cela permettra d’enlever une partie des œufs
d’escargot nichés dans vos plantes.
Les décors (bûches, pierres, ardoises) seront
bouillis afin d’être désinfectés. Il est essentiel d’avoir un aquarium bien
planté avec des cachettes pour que les poissons puissent se cacher ; c’est très
utile, particulièrement lors de l’introduction de petits poissons, ou pour permettre
aux femelles de se protéger à l’encontre d’un mâle trop assidu. Au fur et à
mesure de l’évolution de notre aquarium, il s’avère que ces cachettes ne sont
pas suffisamment nombreuses, vu que nos femelles (en sous population) ont du
mal à échapper aux mâles.

7) Maintenant patience…Il faut attendre
trois semaines et résister à l’envie de mettre des poissons (c’est le plus dur
de l’opération !).
Tester de temps en temps les paramètres de
l’aquarium. A la fin des trois semaines, le taux de nitrites doit être nul et
le taux de nitrates inférieur ou égal à 25 mg/l. Si tout est correct, on peut
introduire les poissons.
8) Acheter quelques poissons…
…pas nombreux et assez robustes (des néons
et des corydoras par exemple – pas des discus , même si c’est tentant!) et les
introduire. Notre choix s’est porté sur des platys et guppy, à la reproduction
très facile (un peu trop d’ailleurs) + 1 nettoyeur, nommé Léon. Il faut pour
ces populations 1ma^le pour 2 à 3 femelles, minimum ‘ce qui au final, est loin
de ressembler à nos statistiques, puisque nous avons
aujourd’hui 3 mâles pour 1 femelle. Donc Attention !). De plus, il faut respecter
la règle des:
« 1 litre = 1 cm de poisson »
soit 10 à 12 petits poissons maxi pour 40l.
Pour l’introduction des poissons, ne videz pas directement le sac dans le bac.
Laissez le d’abord flotter en surface pendant 30 mn pour que la température
des eaux s’équilibre. Mettez ensuite une petite quantité d’eau provenant du
bac dans un sceau, où vous viderez le sac. Laissez les poissons s’adapter quelques
minutes, puis introduisez les dans votre aquarium. Cette technique a deux avantages
: elle permet aux poissons de s’habituer progressivement aux nouveaux paramètres
de l’eau, et si l’un des poissons de la boutique était malade, cela réduit les
risques de contamination de votre eau . Et la, ça passe ou ça casse…
ENTRETIEN
1 °) Chaque semaine :
- nettoyer les vitres. - enlever les feuilles
abîmées.
2°) Toutes les deux semaines :
- changer 1/5ème de l’eau du bac. Au préalable,
la traiter avec un agent chélatant de métaux. Procéder par le principe des vases
communicants, en remuant le gravier pour aspirer toutes les saletés qui se sont
déposées au fond.
- pour un filtre à charbon actif, changer
le surfiltre en laine de verre toutes les deux semaines, et le filtre en charbon
actif une fois par mois. Simultanément, ajouter un peu de bactéries nitrifiantes.
Nous avons récemment récuperé un bac de 80l,
grâce à un don généreux d'une amie, Dominique, qui souhaitait changer de décor.
Avec ce nouveau bac, sont arrivés un gourami bleu, un apisto altipinoza et une
sorte de coeur de sang, à qui nous assurons le gîte et le couvert en même temps
que notre population de platy et guppy.
Quelques photos de notre bac :

Fin de semaine derniére (28/11/03) décés de notre apistogramma
altispinoza aprés une baisse de 5° de l'aquarium, dûe à un arret total et definitif
du chauffage.
Nous avons donc acheté un couple d'apisto ramirez, plus courants mais aussi préférés
des aquariophiles par sa richesse de couleurs. Petite présentation de ce poisson:
Classe : Ostéichthyens (poissons osseux)
Sous-classe : Téléostéens
Ordre : Perciformes
Sous-ordre : Percoïdes
Famille : Cichlidés
Genre : Papiliochromis
Espèce : ramirezi
Taille de 7 cm pour le mâle, 6 cm pour la
femelle, le dimorphisme sexuel s'observe par l'épine dorsale noire du mâle qui
est beaucoup plus longue. Il faut cependant noter que ce critère ne peut être
retenu pour les formes obtenues par sélection. Région ventrale rouge et plus
rebondie chez la femelle. C'est un Cichlidé nain paisible pouvant cohabiter
avec de petits Characidés et être hébergé en aquarium planté. Choisir un aquarium
d'au moins 100 litres pour maintenir un couple en compagnie de quelques Characidés.
Le pH sera légèrement acide et la température élevée (28-30 C), la conductivité
sera inférieure à 150 micro siemens. Toute trace de nitrite est très préjudiciable
pour cette espèce, ce qui déclenche inévitablement des points blancs très difficiles
à contrôler. Toute aussi grande sensibilité à l'eau alcaline et aux basses températures.
Le couple a l'air de se plaire pour le moment.
Nous avons également acheté un couple de
colisa chuna (famille Belontiidés), moins fragiles à priori que les colisa lalia.
Plutôt farouche et toujours aux aguets, tel un espion, il se cache au sein d'une
plantation dense. Le Colisa chuna, qui est aussi appelé Sota selon l'auteur
auquel on se fie, a besoin de se sentir en sécurité. Son environnement doit
être bien adapté sous peine de le voir dépérir rapidement. La femelle est plus
terne, avec une ligne sombre; gorge turquoise au moment du frai chez le mâle.
Nous avons cependant un doute sur le sexe de ce couple.A suivre donc...